Poursuite d’une activité après 65 ans

En règle générale, un contrat de travail prend fin lorsque l’âge de référence est atteint. Les personnes qui souhaitent continuer à travailler au-delà de cet âge doivent obtenir l’accord de leur employeur,  à moins que la poursuite du travail soit explicitement prévue dans le contrat de travail.

Le plus tôt possible. ­Car les entreprises ­doivent aussi s’organiser pour, le cas échéant, lancer un recrutement. C’est un sujet dont on peut parfaitement discuter avec l’employeur quelques années avant la retraite. Mais vous devriez informer votre manager au plus tard six mois avant l’échéance faute de quoi elle ou il cherchera quelqu’un pour vous remplacer.

En principe, tout le monde, à condition que l’entreprise soit d’accord. Il est également possible de partir à la retraite et de reprendre le travail après un certain temps, si l’on trouve un emploi.

Toutes les caisses de pension permettent de reporter sa rente. Mais les personnes qui partent à la retraite, puis reprennent une activité rémunérée ne sont soumises à une assurance-retraite que si elles n’ont pas encore atteint l’âge de référence.

Oui, car les caisses de pension fonctionnent comme une tirelire, si ce n’est que l’argent est rémunéré, et en général mieux que sur un compte bancaire. Les personnes qui travaillent plus longtemps et continuent à cotiser régulièrement à la caisse de pension continuent de bénéficier des cotisations de l’employeur. Cela permet d’accumuler plus d’argent et d’obtenir des prestations plus importantes ultérieurement.

Pour pouvoir cotiser à la caisse de pension, il faut gagner au moins 22 680 francs par an. En deçà de ce montant, les personnes continuant à travailler après l’âge de référence ne cotisent plus et perçoivent les prestations de la caisse de pension.

Celles et ceux qui continuent à travailler peuvent différer l’AVS. Actuellement, le report est d’au moins un an  et de cinq ans maximum après l’âge de référence. Passé ce délai, celles et ceux qui travaillent encore perçoivent l’AVS de facto.

Le pilier 3a peut être retiré au plus tôt cinq ans avant l’âge de référence de la retraite, que l’on continue de travailler ou non. Si vous continuez de travailler, vous pouvez «laisser reposer» le pilier 3a au maximum cinq ans après l’âge de référence. Ensuite, l’argent doit être retiré.

En cas de poursuite de l’activité au-delà de l’âge de référence, les assurances d’indemnités journalières en cas de maladie et d’accidents continuent de s’appliquer. Cependant, pour bénéficier de l’assurance-accidents, il faut travailler au moins huit heures par semaine. Les conditions peuvent varier en fonction de l’entreprise. La caisse-maladie continue à être payée à titre privé. Les allocations familiales sont maintenues, mais passent le cas échéant à un ayant droit si la ou le partenaire exerce encore une activité professionnelle.

Si le travail reste le même, ­le salaire devrait être identique. Mais c’est une question de négociation. L­’abandon d’un poste de direction, par exemple, s’accompagne logiquement d’une perte salariale.

Il n’existe pas de limite d’âge. Tant que l’employeur est d’accord et que le travail est possible, sur le plan physique et psychique. Les prestations de l’AVS et de la caisse de pension doivent toutefois être perçues au plus tard à l’âge de 70 ans.

Non. Vous recevrez alors votre rente AVS, vos prestations de caisse de pension et l’argent du pilier 3a (si vous ne l’avez pas déjà perçu).

Les personnes étant déjà à la retraite perçoivent une rente AVS ainsi que des prestations de la caisse de pension, qui continuent à être versées lorsqu’elles reprennent le travail. Le nouveau salaire est donc un coup de pouce financier. Toutefois, il faut à nouveau cotiser à l’AVS si le salaire mensuel est supérieur à 1400 francs. En effet, toutes les personnes actives doivent cotiser à l’AVS: c’est une question de solidarité. Ces versements se traduisent par une amélioration des prestations de l’AVS.